Tech Show / Un panda contre les maux du genou
Que la médecine du futur soit connectée est aujourd’hui une quasi-évidence, y compris en tenant compte des risques créés (cybersécurité par exemple). Il n’y a donc pas de raison que […]
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Que la médecine du futur soit connectée est aujourd’hui une quasi-évidence, y compris en tenant compte des risques créés (cybersécurité par exemple). Il n’y a donc pas de raison que […]
Que la médecine du futur soit connectée est aujourd’hui une quasi-évidence, y compris en tenant compte des risques créés (cybersécurité par exemple). Il n’y a donc pas de raison que les kinésithérapeutes y échappent. Au Tech Show d’Aix, on pouvait ainsi découvrir les orthèses du genou connectées de Panda Orthopedics, une jeune société locale qui commence à commercialiser son produit.
L’idée est de pouvoir mesurer en continu tout ce qui concerne la flexion-extension et rotation du genou. Puis de transmettre ces informations au patient et au praticien. Avec à plus long terme des ambitions en matière de deep learning.
Pour ce faire, Panda Orthopedics utilise des technologies standards : accéléromètres et autres capteurs intégrés à l’orthèse, permettant de mesurer tous les mouvements du genou ; et Bluetooth pour transmettre les infos de la genouillère vers un smartphone. L’intérêt, assez colossal, c’est de ne plus dépendre du ressenti, subjectif, du patient mais de se reposer sur des données objectives mesurées en continu.
D’un côté, ces informations seront transmises au kiné sous la forme de tableaux, lui permettant de bien préparer ses bilans. De l’autre, les patients auront aussi accès à ses données et, pour le coup, il ne s’agit pas de « données-gadgets » juste bonnes à flatter l’ego. Panda envisage en effet un bénéfice thérapeutique sous forme de biofeedback : le bénéfice médical d’un exercice n’est que meilleur si le cerveau est assuré qu’il a été bien effectué, ce que permet l’orthèse connectée.
La start-up ambitionne aussi de faire de la prévention, en particulier de l’arthrose. « L’idée c’est de lever des drapeaux, de repérer des risques » m’a expliqué Luc Thomas, leur tout nouveau directeur technique. « Aujourd’hui, avec du machine learning spécifique à chaque exercice. A terme, la vision est de pouvoir faire du deep learning, quand nous aurons suffisamment de données. On veut pouvoir détecter des clusters d’infos, par exemple pour identifier en amont des défauts du genou ».